L’immobilier : prochaine vache à lait fiscale.
Dans une note remise au premier ministre, mardi 10 septembre, le Conseil d’analyse économique (CAE) recommande d’augmenter la fiscalité sur l’immobilier et de favoriser l’investissement vers de nouvelles entreprises innovantes. Nous avons…
Dans une note remise au premier ministre, mardi 10 septembre, le Conseil d’analyse économique (CAE) recommande d’augmenter la fiscalité sur l’immobilier et de favoriser l’investissement vers de nouvelles entreprises innovantes. « Nous avons essayé de penser à une fiscalité à rendement constant, en privilégiant les investissements plus productifs pour l’emploi », précisent les auteurs :
“Les revenus du capital représentent 440 milliards d’euros, soit 22 % du produit intérieur brut : les revenus fonciers comptent pour 160 milliards d’euros, les revenus financiers atteignent 155 milliards et ceux des entreprises individuelles 125 milliards. Les impôts sur le capital en France ne s’écartent guère de la moyenne européenne : 23 % contre 20 %. En revanche, ils se caractérisent par une forte hétérogénéité, pas nécessairement source d’efficacité. “
« L’enjeu n’est pas négligeable : à la fois en terme de redistribution – améliorer l’efficacité économique de la taxation des revenus du capital permet de réduire la fiscalité sur le travail – et en terme d’efficacité économique. »
« En France, l’incitation fiscale favorise très nettement l’investissement immobilier et l’assurance-vie. »
Parmi les projet de réformes notons celles-ci :
Toujours dans le but de réduire les inégalités de traitement fiscal, nous préconisons de rééquilibrer la fiscalité vers l’immobilier :
Vers une imposition à l’IR de la valeur locative des habitations occupées par les propriétaires en taxant les loyers implicites nets des intérêts d’emprunt ou, à défaut, en relevant les taxes foncières via la mise à jour les valeurs locatives.
Vers la barèmisation des plus-values immobilières.
S’agissant des plus-values, nous proposons simplement d’annualiser la plus-value réelle (en déduisant l’inflation) avant de l’imposer au barème général de l’impôt sur le revenu.
En conclusion : la fiscalité du patrimoine risque encore de se durcir dans les années à venir, il serait plus que souhaitable qu’en contrepartie celle des entreprise s’allègent dans les mêmes proportions.
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